Concours national de la résistance et de la déportation

Vecteur essentiel de transmission de la mémoire, le Concours national de la Résistance et de la Déportation offre aux élèves l’opportunité d’approfondir leurs connaissances sur certains aspects fondamentaux de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que l’occasion de réfléchir à la dimension civique de ces événements.

Institué en 1961 par Lucien Paye, ministre de l’éducation nationale, à la suite d’initiatives d’associations d’anciens résistants et déportés, le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) est un concours scolaire destiné à susciter une réflexion civique chez les élèves en s’appuyant sur l’enseignement de l’histoire - et notamment de l’histoire des mémoires - de la Résistance et de la Déportation.

Le CNRD est ouvert aux élèves de troisième ainsi qu'aux élèves de lycées. Les élèves peuvent se présenter seuls ou en groupe.

Chaque année, un thème est défini, pouvant faire l’objet d’un véritable travail interdisciplinaire. Il s’inscrit pleinement dans les objectifs pédagogiques contenus dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, dans les programmes scolaires ainsi que dans le Parcours Citoyen.

Thème 2021-2022 : La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945)

Chronologie des années 1944-1945

Le thème débute en janvier 1944, ce qui permet d’inclure non seulement les convois de déportation à partir de la France, mais aussi l’ensemble de ce qui précède la déportation des Hongrois. La période qui va de janvier à juin 1944 est comme une veillée d’armes au cours de laquelle s’intensifie la répression dans les territoires occupés. En février 1944, le commandement militaire allemand pour l'Ouest promulgue un texte réglementaire (décret Sperrle) qui transforme les politiques répressives - ce qui concerne notamment la France, qui passe de "territoire ami" à "hostile" et doit donc être traité comme tel. Ces opérations ont aussi un point commun : elles s’accompagnent de rafles contre les civils, au premier rang desquels les Juifs.  

En juin 1944, le débarquement à l’Ouest, la libération de Rome et l’offensive Bagration qui marque le début de la marche à la victoire du côté soviétique, marquent le commencement de la fin du conflit. Les conséquences des opérations militaires sur les répressions et les déportations sont manifestes et sont d’autant plus violentes que se joue le sort final de la guerre.

Alors que sont engagés des combats décisifs, les Allemands mettent en œuvre une véritable stratégie de terreur dans les territoires qui restent sous leur contrôle. La fin de l’été 1944 et l’automne qui suit marquent la retraite généralisée de la Wehrmacht et l’échec de rares contre-offensives qui se traduisent par des violences et des exactions croissantes dans les territoires concernés. La peur devient le quotidien des peuples.

Ce n’est qu’avec la campagne du Rhin à l’Ouest et le franchissement de la Vistule à l’Est que les Alliés parviennent, au terme de longs et très durs combats de janvier à mai 1945, à progresser à l’intérieur du Reich et à détruire la Wehrmacht qui se bat encore en Italie ou dans les Balkans, y compris contre les résistants. Les conséquences pour les territoires occupés par l’Allemagne ou soumis à leurs vassaux sont terribles.

Calendrier national du Concours National de la Résistance et de la Déportation

Clôture des inscriptions : avant le mardi 1er février 2022

Epreuve écrite (catégories 1 et 3) : le jeudi 31 mars 2022

Date limite de transmission par les établissements des copies et travaux aux services déconcentrés : avant le samedi 2 avril 2022

Jury départemental : le vendredi 29 avril 2022

Cérémonie départementale : le mercredi 1er juin 2022

 

 

Mise à jour : novembre 2021