Écrire est une compétence indispensable dans toutes les disciplines ainsi que dans la vie quotidienne. Son apprentissage n’est pas dissociable de celui de la lecture. Il commence par la maîtrise du geste d’écriture qui est très importante : écrire de manière fluide permet de se consacrer au contenu de ce qu’on écrit et à la langue dans laquelle on l’écrit. Ce geste nécessite donc dès l’école maternelle d’être automatisé.

Les productions d’écrit des élèves varient au fil de leur scolarité en ce qui concerne la taille de ce qui est écrit et la diversité des types d’écrit. Ainsi, le terme « rédaction », à l’école élémentaire recouvre la production d’un écrit de quelques lignes alors qu’il correspond à plus plusieurs pages en fin de collège. Il existe des écrits correspondant aux exercices des examens scolaires, des écrits de travail, des brouillons… Il existe donc plusieurs types d’écrits selon la fonction qu’on leur donne et les personnes auxquelles ils s’adressent, qu’il s’agisse d’expliquer, raconter, argumenter, décrire…

Écrire implique aussi de réinvestir ses connaissances : les élèves prennent ainsi appui sur les lectures qu’ils ont faites, emploient un vocabulaire adapté et parfois nouveau, appliquent les règles d’orthographe et de grammaire enseignées. Écrire n’est donc pas une action simple, mais suppose de recourir à de nombreuses compétences, ce qui s’apprend. On enseigne aux élèves à exploiter les principales fonctions de l’écrit, à adopter des stratégies et des procédures d’écriture et de relecture efficaces de façon à passer de l’écriture spontanée à une écriture plus réfléchie.

L’enjeu de cet apprentissage est donc non seulement de développer les compétences d’écriture des élèves pour leur permettre de réussir les activités d’écriture proposées, mais aussi de leur permettre d’aimer écrire et de faire de l’écriture une activité autonome et créatrice.